Acteur / Actrice - Henry Djanik

Je déteste cette sentimentalité mielleuse. [Il frappe Shun] C’est entendu, je vais trancher cette tête à cheveux verts puisque tu y tiens, adieu !

Sois maudit, Aïolos ! Quand as-tu trouvé le temps d’écrire ce message sur le mur ? Je n’arrive pas à croire que ces rebelles soient parvenus à atteindre la dixième maison, il faut les arrêter à tout prix sinon tout l’Ordre de la Chevalerie sera bafoué par leur révolte honteuse. Shura, Chevalier d’Or du Capricorne, je t’ordonne de tuer Seiya et ses compagnons par tous les moyens !

J’ai horreur des vantards comme toi qui osent manquer de respect à ceux qui leur sont supérieurs !

Il est trop tard maintenant pour te rendre compte de ton erreur ! Tu vas encore goûter au tranchant de ma lame.

- Je suis désolé de te décevoir mais le Chevalier Aïolos n’est pas mort sur le coup !
- Qu’est-ce que tu dis ?
- Il avait rassemblé ses dernières forces pour remonter la falaise afin de sauver celle qu’il devait protéger au péril de sa vie. Tu aurais vite compris alors que c’est lui qui protégeait Athéna qu’il arrachait aux griffes de la mort qui la guettait au Sanctuaire.
- Tu mens et tu subiras le même châtiment qu’Aïolos ! Les traîtres de ton genre ne bafoueront plus jamais le Sanctuaire !

- Tu es sur la bonne voie Chevalier, tel est mon pouvoir ! Mes deux bras et mes deux jambes sont capables d’assainir des terribles blessures mais mon arme la plus terrible est cette épée invisible capable de fendre tout ce que je veux, elle a pour nom Excalibur.
- Excalibur ! Maintenant je commence à comprendre pourquoi la statue d’Athéna était là !
- Et tu connais la raison pour laquelle je possède une telle arme tu l’as dit toi-même tout à l’heure à tes compagnons c’est parce que je suis le plus dévoué et le plus fervent défenseur d’Athéna.
- C’est faux, comment peux-tu dire une chose pareille ?
- Parce que c’est la vérité ! C’est moi qui ai infligé le juste châtiment que méritait ce renégat d’Aïolos qui a osé se rebeller contre la toute-puissance d’Athéna.

- Comment ? Il a réussi à couper facilement mon Bouclier en un seul coup d’épée !
- Je dois admettre que ce Bouclier est plus solide que je ne l’aurais cru normalement un coup pareil aurait dû te sectionner l’avant-bras, toujours est-il que tu n’as plus rien pour te protéger maintenant et pendant que j’y songe laisse-moi me débarrasser de ton Armure.
- C’est incroyable, il a réussi à trancher mon Armure comme une vulgaire feuille de papier. Les autres Chevaliers d’Or avaient réussi à l’endommager mais aucun d’entre eux n’avaient réussi à l’entailler si facilement.
- Eh bien, Chevalier, tu veux déjà abandonner le combat ? Puisqu’il ne reste plus rien pour te défendre, je n’ai plus qu’à te pourfendre en deux.

Sois maudit, Camus ! Tu as été assez stupide pour perdre face à ton disciple Hyôga, tu as laissé les deux autres continuer leur route. Il ne reste plus qu’un Chevalier d’Or pour les arrêter, je n’aurais jamais pensé qu’ils iraient si loin.

- Pas si vite, Chevalier !
- Shura !
- Comment as-tu pu croire une seule seconde que tu pourrais échapper à la justice du Sanctuaire ?
- Attends, je vais t’expliquer !
- Je n’ai pas de temps à perdre à écouter tes explications tu sais qu’il n’existe qu’un seul châtiment réservé à ceux qui ont osé se rebeller contre la toute-puissance d’Athéna.
- Pas la peine d’essayer de le raisonner !
- Tâche de mourir dignement, Chevalier ! Je t’achèverai par un coup de tranchant d’Excalibur.

- Pardonne-moi, Chevalier mais tu n’as pas voulu entendre raison et la vie de ce bébé est plus précieuse que la tienne, Oh !
- Eh bien qu’est-ce qu’il t’arrive Chevalier ? Tu ne veux plus essayer de me transpercer avec ta Flèche d’Or ?
- Grrr !
- Tu as commis une grave erreur en essayant de ne pas me tuer, ton coup était volontairement faible, je ne connais pas la pitié moi !
- Ahh !
- Cette enfant ne parviendra jamais à survivre ici toute seule donc je n’ai pas le choix. Hmm.

- Mais enfin que faîtes-vous ? Vous avez perdu l’esprit ?
- Aïolos, veux-tu t’en aller d’ici ?
- Rendez-vous compte de ce que vous êtes en train de faire ? Ce bébé est la réincarnation de la Déesse Athéna qui nous est envoyée par les Dieux sur Terre tous les 200 ans pour combattre le mal.
- Je t’ai déjà dit de t’en aller !
- Arrêtez ! Ce n’est pas possible, vous seriez le Diable en personne ?
- Maintenant que tu sais qui je suis, tu vas mourir, Chevalier en même temps qu’Athéna ! Alerte, alerte ! Vite, Aïolos a essayé de tuer Athéna et est en train de s’enfuir du Sanctuaire avec l’Armure d’Or du Sagittaire.

Impossible, je n’arrive pas à croire que l’Armure d’Or du Sagittaire serait de retour au Sanctuaire après 13 années d’absence ce qui signifie que le Chevalier Aïolos serait toujours vivant ? Non, je ne peux pas y croire, il a été mortellement blessé mais d’un autre côté personne n’a jamais vu son corps. Malédiction, ce doute est insupportable, j’aurais dû le tuer sur-le-champ en même temps qu’Athéna.

- Saga, comment oses-tu me comparer à mon frère, je vaux mieux que lui !
- Quoi ? Tu es son frère ? Saga avait donc un frère jumeau !
- Exact, je suis le frère jumeau de Saga, on m’appelle Kanon des Gémeaux !

- Encore toi ?
- Je te l’ai déjà dit, même si je meurs plusieurs fois, je ne te laisserai jamais tuer mon ami Seiya !
- Pauvre fou !

Ah que c’est beau la jeunesse d’autant plus émouvante qu’éphémère !

Mon nom importe peu, mais je vais quand même te le dire pour que tu saches le nom de celui qui t´a envoyé brûler en enfer.

- As-tu vu la statue représentant la Déesse Athéna ? Comment as-tu pu penser une seule seconde que j´aurais pris le risque de souiller cette représentation divine en l´éclaboussant de votre sang maudit ! Mon nom est Shura, Chevalier d´Or du Capricorne.
- Je te ferai ravaler ces insultes dans ta gorge ! Personne n’a le droit d’offenser les Chevaliers protecteurs d’Athéna !
- Ah oui !

- Mais c’est impossible, comment as-tu fait ?
- Ta harpe projette des hallucinations très puissantes et j’ai bien failli m’y laisser mais il y a une chose que tu dois savoir c’est que j’utilise souvent cette technique pour venir à bout de mes adversaires.
- Ça ne changera rien.

- Non, ça ne s’est pas passé comme ça, non, arrête ! Ça n’est pas possible, ce n’est pas vrai, je n’ai jamais compté pour lui alors si c’est vrai, ça veut dire…
- Que tu es un assassin, parfaitement ! Tu as tué ton père adoptif sous le coup de la colère en apprenant la vérité sur ton passé sans réfléchir mais au fond de ton cœur, tu savais que tu l’aimais malgré le sang qu’il avait sur la main et qu’en retour, il t’aimait comme son propre fils.
- Non, c’est une illusion ! Tu m’as hypnotisé ! Tu veux que je me sente coupable ?
- Ça fait des années que tu te caches derrière cette armure de mensonges, reconnais-le mais on ne peut se mentir qu’à soi-même !
- Non ! Sois maudit, Phénix ! Je vais vous tuer tous les deux toi et ton frère Andromède ! Vous allez payer pour toutes les insultes que vous avez osées me profaner.

Écoute ! Nous non plus n’avons jamais connu nos parents. Quand nous étions enfants, nous avions été obligés de nous séparer pendant plusieurs années, nous avions même été obligés de nous battre l’un contre l’autre, à cause de la haine que je portais contre le monde. Plus d’un fois nous avons maudit notre destin, plus d’une fois nous avons failli succombé à la haine mais à présent nous nous battons cote à cote pour celle que nous devons protéger parce que nous sommes certains qu’un jour ou l’autre, à force de courage et de sacrifices, nous pourrons profiter d’un sort meilleur que celui que le destin nous avait réservés et que le monde pourra enfin vivre en paix, et que la justice régnera.