Film - L’École des champions

Benjamin : Je dois me relever, l’arbitre n’a pas sifflé.
Le docteur Robson : Debout, Benjamin ! L’arbitre n’a pas encore sifflé.
Benjamin : Éric, passe le ballon !
Eric : Si quelqu’un dans l’équipe peut marquer de loin, c’est Benjamin, tiens, Benjamin, attrape !
Cesare : Non, pas question que Benjamin touche le ballon, non.

- Il faut tout de suite lire cette lettre. Oh, mais c’est…
- Catherine, te connaissant, je suis sûr que c’est toi qui sera choisie à l’issue de cette audition. Pardonne-moi de ne pas avoir pu te féliciter mais j’ai été obligé de partir. Tu sais que mon ambition est d’être le meilleur footballeur de ma génération mais j’ai découvert durant la finale que Benjamin jouait mieux que moi, c’est vrai que SanPodesta Jr a gagné mais moi j’ai perdu et ça je ne le supporte pas mais il y’a pire : Cesare est venu me voir, il m’a défié en un contre un et m’a ridiculisé. J’ai besoin de calme et de solitude pour remettre de l’ordre dans mes idées, je sais que tu comprendras et que tu me pardonneras, ton frère qui t’adore, Éric.
- Oh non, Catherine ! Mais pourquoi, Éric ? Pourquoi as-tu fait ça ?

Tu as réfléchi, Benjamin ? Tu as enfin compris que s’amuser ne suffit pas pour être le meilleur et gagner ?

Benjamin a perdu la finale mais c’est lui le grand bonhomme de ce tournoi, on se retrouvera bientôt sur un terrain et je te montrerai alors que c’est moi le meilleur.

Si tu continues à faire le beau la prochaine fois ce sera pire !

- Tu ne participes pas à la petite fête ? Tu as bien raison !
- Cesare, qu’est-ce que tu me veux ?
- Pour moi qui appartient à une équipe inconnue et qui rêve de devenir plus tard un grand footballeur, ce tournoi était une occasion unique de me retrouver face à toi et te faire voir que c’était moi le meilleur. Mais je n’ai pas pu aller en finale et c’est Benjamin qui a eu l’honneur de t’affronter et de te montrer que c’était lui le meilleur. Je le retrouverai un jour ou l’autre sur un terrain mais dans l’immédiat, je suis venu pour t’affronter seul à seul.
- Désolé mais je n’ai pas envie de retoucher à un ballon maintenant allez déguerpis et au revoir.
- Ouais, tu as peur de moi, tu n’as pas réussi à éclipser Benjamin durant la finale et tu as peur de voir que je suis capable de te battre.
- Ce n’est pas vrai !
- J’ai dû me battre sans arrêt et travailler dur pour me faire une petite place dans le monde du football, je ne viens pas d’une famille aisée comme la tienne qui t’offre tout ce qu’il y’a de mieux, tu n’es qu’un enfant gâté.
- Je ne laisserai personne me dire de tels mensonges et profaner de telles insultes ! Non, personne !

Ouais c’est aussi parce que votre équipe n’est pas terrible.

Je ne peux pas rester à Naples après une défaite surtout en finale de tournoi et pas la peine d’essayer d’avoir pitié de moi.

Si je suis venu ici, c’est pour essayer d’acquérir des techniques dignes des grands footballeurs italiens comme Paolo Maldini ou Paolo Rossi et ensuite j’irai sûrement m’aguerrir en jouant en Angleterre, en Allemagne ou au Brésil alors ce que fait Benjamin, ça ne me présente aucun intérêt, je trouve même qu’il perd son temps.

- Écoute, je suis le buteur de l’équipe de SanPodesta Jr, tout le monde le sait ici. Ton rôle est de me passer le ballon et je m’occupe du reste. Tu débarques ici en essayant de jouer les terreurs, tu as intérêt à garder un profil bas, je te le dis.
- Mais je…

- J’ai décidé que notre équipe s’appellera « les Ailes de Jupiter ».
- Les Ailes de Jupiter ?
- C’est cela, c’est un nom très symbolique, Jupiter est le plus puissant des Dieux qui étend ses ailes sur la Terre entière.
- Je trouve ce nom original.
- Et le Capitaine ce sera toi Benjamin.
- D’accord.

- Mais qu’est-ce que tu as Cesare ? Tu m’inquiètes ! Je ne t’avais jamais vu jouer comme ça ! Ne me fais pas croire que tu joues avec un état d’esprit de perdant et que tu ne crois plus à la victoire. Ecoute-moi bien Cesare, un match se gagne avec les tripes et la volonté de mettre en pièces ceux d’en face alors ressaisis-toi et bats-toi si tu veux la victoire. Attends, j’en ai pas fini avec toi, t’es qu’un dégonflé, t’as rien dans le ventre, les types comme toi, je leur casse la figure.
- Tu feras ton cinéma une autre fois, Wols !
- Tu continuerais à te battre si tu étais un vrai buteur !
- T’aurais pas dû dire ça, Wols ! Tiens, prends ça !

Cesare, débrouille-toi pour leur marquer rapidement un but et j’oublierai tout ce que j’ai dit sur ton compte.

Bravo, Cesare ! À partir de maintenant, ne pense plus qu’à marquer et moi je protégerai mes buts sans problème. On va gagner et battre ces minables même avec un joueur en moins.

Ouais, viens jouer avec nous, Cesare ! Tu ne trouveras rien d’intéressant à l’étranger ! Crois-moi, j’en viens ! Je préfère avoir tous les meilleurs joueurs dans mon équipe que comme adversaires.

Je l’ai arrêté mais Cesare a une puissance de shoot supérieure que lorsqu’il était avec Naples. Je m’estime heureux de l’avoir comme coéquipier que comme adversaire.

Cesare : Et cette fois-ci, je vais marquer !
Benjamin : A deux !
Eric : Ouais ! Et tu vas voir, il va avoir une sacrée surprise !
Cesare : Allez, il faut que je marque !
Benjamin et Eric : On y va, Ouais !
Cesare : Quoi ?

J’avais une occasion en or de marquer et je l’ai gâchée. C’est une faute grave pour un buteur !

- Il ne réussira pas à marquer comme ça ! Ne te fais pas de reproches, il n’y a rien à faire, je suis un mûr ! Ne sois pas trop déçu, Benjamin ! Tu fais tout ton possible mais en vain, c’est moi qui suis imbattable !
- Moi, je ne le narguerai pas trop si j’étais à ta place !
- Pourquoi ça ?
- Parce que c’est un vrai buteur et la première qualité d’un buteur c’est d’avoir de l’orgueil et c’est ce qui le motive et il a encore plus envie de marquer quand il est devant un bon goal.
- Hein ?
- Il y’a une chose qui manque à Benjamin et à Éric, c’est la volonté de se battre pour être le meilleur et ça, ça se passe dans la tête.

- Wols a déjà réussi à arrêter le Tir de l’Aigle, il pense qu’il va l’arrêter encore mais il ne sait pas qu’un aigle peut changer sa trajectoire.
- Il n’a rien compris du tout, il insiste bêtement ! Quoi ?