Il a retenu parfaitement les leçons de Roberto Sedinho, il a su régler son tir avec une précision diabolique, s’il continue comme ça, il va probablement gagner ce match et accéder aux demi-finales et pourquoi pas remporter une troisième fois le championnat.
- Clifford nous a montré sa puissance de tir maintenant c’est à moi de vous montrer comment j’arrive à dribbler mes adversaires aussi facilement. - Mais tu nous prends pour des débutants ?
- Passons aux avants ! À la droite ce sera comme d’habitude Eddie Bright et l’autre avant et meneur de jeu, ce sera votre capitaine et ami Mark Landers. - Merci, Monsieur ! Maintenant, c’est à moi de convaincre sur le terrain.
- Olivier ! Tu vois que tu n’es pas seul, nous sommes toujours là quand il le faut. On peut même te servir de bouclier. Tiens, attrape ! - Bruce a dit quelque chose de vrai, je ne suis pas seul, j’ai tous mes amis derrière moi et nous avons tous le même rêve : celui de remporter une troisième fois le championnat.
- Ce coup franc nous fait courir de très gros risques. - Mais qu’est-ce tu as Mark ? Ça ne va pas ? On dirait que tu es brûlant de fièvre, tu devrais aller te reposer. - Non ce n’est rien, ça va passer. Écoute Danny, il ne faut pas qu’ils marquent et égalisent sur ce coup franc, c’est très important tu entends ? - Oui je sais !
Bruce Harper : Vous méritiez largement de gagner ce match. Ben Becker : Bruce dit vrai, vous avez un fantastique jeu d’équipe. Philipp Callahan : Merci et maintenant c’est à votre tour la Newteam, gagnez votre place en finale et vengez-nous demain. Olivier Atton : Ouais.
- Tu te rends Olivier ? Il est enfin temps. - Ça a marché. Alors Landers, qu’est-ce tu en dis ? - J’ai tout compris, tu as fait exprès de tomber, c’était un piège et je suis tombé bêtement dedans.
- Nous voici enfin face à face Olivier, ça fait longtemps que j’ai attendu ce moment. - Sois sûr que je me battrai de toutes mes forces pour te prendre la victoire Julian et je sais que tu feras la même chose.
Clifford Yuma : Allez les gars, on continue comme ça. Olivier Atton : Attends un peu, le match vient à peine de commencer. D’accord, vous avez marqué le premier but mais il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, ne nous sous-estime pas. Bruce Harper : Tu as raison. Clifford Yuma : Cause toujours, tu n’as pas encore tout vu, ce n’était qu’un échantillon, je vais te montrer.
- Olivier a raison, j’aurais dû vous mettre dans la confidence plus tôt. Voilà, je vais expliquer ce qui se passe : votre capitaine a une grave maladie cardiaque. C’est pour ça que je me suis pas battu en permanence à vos côtés mais étant donné la force de l’adversaire, j’ai obtenu d’un commun accord que je pourrais jouer le match en entier et tant pis si c’est imprudent de ma part. Tu m’entends Olivier ? Tu représentes mon dernier challenge alors pas question de me faire remplacer, je jouerai ce match jusqu’au bout. - Tu viens de nous le dire, c’est ton dernier match et nous sommes donc tes derniers adversaires et à t’entendre, tu attends de nous une lutte acharnée et certainement pas de la compassion, tu veux des adversaires et pas des infirmières sinon tu n’aurais jamais pris de tels risques pareils, quel courage !
Mais il est polluant le petit Ben ! Si Danny avait réussi à le dribbler, il m’aurait fait la passe et j’allais marquer le premier de nos buts.
Demain ce sera la finale je ne peux pas manquer ça, Olivier y sera et j’y serai moi-aussi et je jouerai encore mieux qu’avant.
Mes amis, pour vous remercier de m’avoir soutenu et convaincu l’entraîneur de me reprendre, vous allez m’aider à battre Olivier et la Newteam, je ne supporterai une troisième défaite et personne ne m’empêchera de m’offrir cette satisfaction, j’ai déjà eu deux défaites, c’est beaucoup trop pour mon amour propre, je te préviens Olivier Atton, c’est fini pour toi.
Bruce Harper : Bravo, Olivier ! Tu as réussi ! Ed Warner : Alors les Italiens, on fait moins les malins maintenant ? Thomas Price : On s’est quittés il y a trois ans et je vois que non seulement tu as fait des gros progrès en dribles mais de plus, tu possèdes cette frappe puissante que même moi je ne l’aurais pas arrêtée non plus.
- Eh, Olivier ! Ça doit te faire plaisir d’apprendre que Julian est de retour sur le terrain. Tu penses qu’il est complètement rétabli pour le championnat ? - Je l’espère parce que je souhaite l’affronter durant le tournoi ! - Tu penses sincèrement de ce que tu dis ? - C’est évident ! Un match contre Julian et son équipe serait beaucoup plus intéressant que de se retrouver une fois de plus contre la Tôhô et cet antipathique de Landers.
- Danny ! - Oui, Mark ! - Ils t’ont fait rater pas mal de passes mais tu n’as plus d’excuses maintenant que tu le sais. - D’accord ! Il faut gagner ce match, pour notre capitaine. J’avais tout de suite compris qu’ils lisaient dans mon jeu et c’est normal, nous avions appris à nous connaître par cœur et jouer ensemble depuis longtemps et il ne faut pas oublier que nous avons été tous formés par ce sacré Jeff Turner mais aujourd’hui, je vais leur faire un coup nouveau.
Ça au moins c’est ce que j’appelle un entraînement ! Je pète la forme et cette fois, ça va barder, je vais tous les piler et toi, tu vas comprendre ta douleur Olivier Atton.
- L’entraîneur a raison, la victoire passe avant tout quoiqu’il arrive mais si Ross est encore sur mon chemin, tant pis pour lui. Danny ? - Oui, Mark ! - Écoute-moi bien, il faut absolument gagner ce match, je veux absolument me retrouver contre la Newteam c’est compris ? Et à nous deux, on va y arriver, tu vas voir ça Danny. C’est ça mon pote, repose-toi bien, profites-en parce que je vais t’en faire baver.
Est-ce que je peux savoir pourquoi tu as dit à Olivier Atton que j’étais malade du cœur ? C’est de ta faute si ce match ne passe pas comme prévu, tu as triché, te rends-tu compte de ce que tu as fait ? Si tu avais su tenir ta langue de vipère, ce serait la Newteam qui mènerait au score. Ce défi est un combat d’homme à homme entre Olivier et moi, la femme que tu es n’a pas à s’en mêler. J’espère que ça n’arrivera plus et que cela te servira de leçon.
« Pas de ta faute », c’est une réponse de gamin ça pas une réaction d’homme parce qu’un homme, un vrai, ça ne cherche pas d’excuses. Vous devez vous comporter comme des requins sur un terrain, foncez sans pitié sur l’adversaire et n’en faites qu’une bouchée !