- Logan, voici Ororo Munroe alias Tornade. Et voici Scott Summer alias Cyclope. [Celui-ci tend la main à Logan, mais ce dernier refuse de la lui serrer] Ils vous ont sauvé la vie. Vous êtes dans mon école pour surdoués, pour mutants. Magnéto ne peut rien contre vous. - C’est quoi ça « Magnéto » ? - Un mutant particulièrement puissant qui pense qu’une guerre couve entre les mutants et le reste de l’humanité. Cela fait assez longtemps que je le surveille. Votre agresseur est un de ses acolytes du nom de Dents-de-Sabre. - Dents-de-Sabres ? Tornade ! Et vous, c’est quoi ? Roulettes ? [Il lance un rire moqueur] C’est vraiment débile, votre truc !
- Regarde dans le chien. - Comment-ça « regarde dans le chien ? » - J’te demande de l’ouvrir. - C’est pas une boite de p’tits pois, Avi !! Comment tu veux que je l’ouvre ?
- Allez vous faire foutre, Erin ! - Mais allez vous faire foutre vous même ! - Putain ! Qu’est ce que je peux vous détester par moment ! - Oh non, vous m’aimez !
- Tu veux de l’écureuil ? - Le tiers d’un écureuil ne ferait que m’entrouvrir l’appétit sans parvenir à le refermer…
- Vous ne savez pas la nouvelle ? Mon fils Billy, il a décroché le premier rôle dans la musicale de son lycée ! - Et alors ? Ça ne lui a pas trop fait mal au cul ?
Rendu fou de douleur par le poison de profondes blessures, son corps rongé par le mal a dans sa course accumulé de la haine… et il est devenu maléfique.
- Tu vas me dire de pas toucher à ta meuf ? - Si j’avais à le dire, ce serait pas ma meuf. - Ben dans ce cas-là, t’as aucun souci à te faire, Cyclope. - Tu supportes pas qu’un gamin comme moi ait pu te sauver la vie ? Tu devrais faire gaffe, je serai pas toujours là. Une dernière chose, touche pas à ma meuf.
Tu sais quoi, je te crois pas quand tu dis que t’es ma grande-tante. À mon avis, t’es mon arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière grande-tante.
Maintenant regardez bien vous tous. Je vais vous montrer comment on tue un dieu ! Un dieu de vie et de mort !
- Un cappuccino extra mousseux, grand ou géant ? - Géant, c’est ce qui me correspond le mieux je crois.
- Quelle importance ? Tu es venu en taxi ! Tu as vu qui avait la meilleure place ? Je suis quelqu’un, maintenant. Tout le monde m’aime. Bientôt, des millions de gens me verront et m’aimeront. Je leur parlerai de toi, de ton père, de sa gentillesse avec nous. Tu te souviens ? Ça fait une raison de se lever le matin. Ça fait une raison pour maigrir, pour rentrer dans la robe rouge. Une raison de sourire. Ça rend les lendemains possibles. Qu’est-ce qu’il me reste ? Qu’est-ce qui m’oblige à faire le lit, la vaisselle ? Je le fais, mais qu’est-ce qui m’oblige ? Je suis seule… Ton père est parti. Tu es parti. Je n’ai personne… Qu’est-ce qu’il me reste ? Je me sens seule. Je suis vieille… - Tu as des amies. - C’est pas pareil ! Elles ont pas besoin de moi J’aime me sentir comme ça. J’aime penser à la robe rouge, à la télévision, à toi, et à ton père. Maintenant, quand je prends le soleil, je souris.
Il s’est approché lentement. Avec son grand poignard en peau de nuit. Il a prit, il a prit tout son temps. Avec son grand poignard en peau d’ennui. Il a reniflé dans le vent. Avec son grand sourire de trop de nuit. Il a souri de toutes ses dents. Puis il s’est approché lentement. Il a prit tout, tout son temps. De son flan a délogé une lame de fer. Avec son grand couteau en peau de fer. Il s’est mis à tuer le temps. Il avait froid dans ce grand vent. Il avait de la poule la chair. Il était nu, nu comme un ver. Avec sa lame en peau de fer. Avec son grand couteau de nuit. Il savait vraiment pas quoi faire. Il faisait froid. Il est parti.