- De toute façon t’es qu’un pochetron, et tu l’as toujours été. - Ouais, et toi t’es un faux frère. Mais ça c’est nouveau.
La souffrance peut occuper une telle place qu’on en oublie le bonheur. Parce qu’on ne se rappelle pas avoir été heureux. Et puis, un jour, on ressent quelque chose d’autre, ça nous fait bizarre, seulement parce qu’on n’a pas l’habitude, et à ce moment précis, on se rend compte qu’on est heureux.
Tu sais… tu sais ce que j’ai remarqué ? Personne ne panique quand tout se déroule selon le plan. Et ceci même si le plan est affreux. Si demain soir je dis à la presse que, un brigand va se faire descendre ou qu’un fourgon chargé de soldat va exploser… personne ne panique. Parce que tout ça, ça fait parti du plan. Mais si je dis qu’un, malheureux petit maire va mourir. Alors là… tout le monde s’affole ! On entrouvre la porte à l’anarchie, on bouscule l’ordre établi et très vite le chaos le plus total règne. Et moi j’annonce le chaos… et tu sais ce qu’il a pour lui le chaos ? … Il est impartial !
- Je ne peux même pas imaginer la logique tordue qui vous a conduit à tirer sur un cadavre. - Si j’avais tiré sur quelqu’un de vivant, il y aurait eu beaucoup plus de paperasse.
La solitude est un sentiment ressenti par tellement de gens, qu’il serait égoïste de le ressentir tout seul.
Il n’y a pas de mort digne ! Notre corps nous lâche parfois quand on a 90 ans parfois avant même qu’on vienne au monde mais ça arrive fatalement. Il n’y a jamais de dignité là dedans. Peu importe qu’on puisse marcher, voir ou se torcher les fesses tout seul c’est toujours une horreur, toujours. On peut vivre dans la dignité mais pas mourir.
C’est pour vous, et uniquement pour vous que je l’ai fait. Vous êtes trop généreuse pour vous jouer de mes sentiments. L’entretien que vous avez eu avec ma tante hier soir m’a donné des raisons d’espérer que j’osais à peine entrevoir. Si vous avez gardé les mêmes sentiments qu’auparavant dites-le moi. Mon affection et mon désir sont intacts. Mais un seul mot de vous suffira à me réduire au silence. Si vos sentiments envers moi ont changés, je dois vous dire que vous avez pris possession de tout mon être, et je vous aime. Et je ne veux plus jamais être séparé de vous.
Will Turner, est-ce que tu veux me prendre pour femme, pour le meilleur est pour le pire, je crois que le pire est à envisager.
Bonjour, messieurs, dames, les malades et leurs familles, afin de gagner du temps et d’éviter d’ennuyeux bavardages ultérieurs, je suis le Docteur Grégory House, appelez-moi Greg. Je suis l’un des trois médecins assurant les consultations ce matin. Ce rayon de soleil est le Docteur Lisa Cuddy. Le Docteur Cuddy dirige cet hôpital, alors malheureusement elle est trop occupée pour s’occuper de vous. Je suis un médecin, diagnosticien certifié avec double spécialité en maladie infectieuse et néphrologie. Je suis aussi le seul médecin de l’hôpital qui assure les consultations contre sa volonté. Mais soyez tranquille, pour la majorité d’entre vous, le travail pourrait être fait par un singe avec un flacon d’ibuprofène. À ce sujet, si vous êtes particulièrement enquiquinant vous risquez de me voire prendre ceci, c’est de la Vicodin. C’est à moi, vous n’en aurez pas ! Non, je n’ai pas de problème de gestion de douleur, j’ai un problème de douleur. Mais va savoir, peut-être que je me plante, peut être que je suis trop défoncé pour faire la différence. Bref, qui est ce qui veut de moi ?… Et qui est ce qui préfèrerait attendre l’arrivée d’un des deux autres médecins ? Si vous changez d’avis, je suis en salle d’examen numéro un !
- Et qu’est ce qui se passe si tu tombes amoureuse ? - Oh… Me dis pas que tu crois à ces trucs là. - J’te parle d’amour là, pas du Père Noël.
Écoutez moi ! Oui je t’ai menti. Non tu n’es pas mon genre. Bien sur que cette robe te boudine. Je suis jamais allé a Bruxelles. Ça se prononce irrévérencieux. Figure toi que non, j’ai jamais rencontré Pizzaro mais j’aime ses pizzas. Et tout cela n’a pas la moindre importance à coté du fait que mon navire c’est envolé une fois de plus ! Compris ?
- Hamlet est simplement un ado : Il est tenaillé par tous ses désirs, mais n’a pas assez de bouteille pour les assouvir. Il devient fou et se branle en pensant à Ophélie, et devient si emmerdant qu’il faut que quelqu’un le tue. - Je ne suis pas sur d’être d’accord. Il n’y a pas de branlette dans Hamlet. - Si, Il y en a. Plein même. Seulement ils appellent ça des monologues.
Garde 1 : Halte ! Éloigne-toi de là, tu n’as pas l’autorisation de monter à bord de ce navire. Jack : J’ai pas pu résister ! C’est un superbe bateau… navire ! Garde 1 : Comment tu t’appelles ? Jack : Smith… ou Smitty pour les intimes. Garde 1 : Et qu’êtes vous venus faire à Port Royal, Monsieur Smith ? Garde 2 : Et pas d’entourloupe ! Jack : Très bien, autant avouer… J’ai l’intention de réquisitionner un de ces bâtiments, de trouver des matelots à Tortuga et de piller, voler et saccager comme un forban sans âme et sans cœur. Garde 2 : J’ai dit pas d’entourloupe ! Garde 1 : Il dit la vérité j’en suis sûr. Garde 2 : S’il disait la vérité, jamais il nous l’aurait dit Jack : Sauf s’il savait que vous refuseriez de le croire, même s’il avouait tout.
- Einstein disait que plus il étudiait l’univers, plus il pouvait croire en une puissance supérieure. - Si y a quelque chose de supérieur, dis-nous, pourquoi cette chose te donne pas une nouvelle veste ? - Elle est occupée à chercher ton cerveau peut-être !
- Arrêtez de regarder mes fesses quand vous croyez que je ne vous vois pas, arrêtez de vous pointer chez moi quand vous savez que je ne suis pas seule et arrêtez de fantasmer sur moi sous la douche. Ce navire a mit les voiles depuis longtemps, oubliez moi. - Si vous faites toujours allusion à vos fesses, supertanker plutôt que navire serait une métaphore plus précise. - Han han.
L’homme que j’aimais est mort il y a trois mois. Tant bien que mal, avant j’aimais la vie, parce qu’on l’avait en commun. Avant, j’aimais la vie, même sachant tout ce que je savais, car dans l’immensité du vide, il était là qui souriait. Aujourd’hui, je chéris un fantôme, un souvenir. Je pense encore à lui chaque jour, chaque minute, chaque seconde… Absurde constance. J’ai beau vivre, si on peut appeler ça vivre, j’ai beau baiser, et sortir… Je pense encore à lui. Je regarde les gens, leurs pas qui les emportent vers une finalité absente… Et au fond de moi-même, son image qui me hante. Je le connaissais mieux que personne. On avait le même état d’esprit, on méprisait la platitude et la médiocrité, on était prisonniers du fric et ça nous rendait dingues, et on ne savait pas pourquoi on existait. Maintenant, qu’il n’est plus là, je sais pourquoi j’existais. J’existais pour lui. Je suis faible, et j’ai l’impression que mon corps se meurt lentement. Seul mon esprit plein de souvenirs est encore vivace. Je préfère ressasser le bienheureux passé que de me contenter de ce présent de merde. Je n’oublierai pas ton visage, je n’oublierai jamais ta voix. Je me morfonds dans ma douleur. Pauvre con, tu ne pouvais pas rouler moins vite.
Michelle, écoutes j’ai un truc à te dire. Tu m’entends là ? C’est sûrement le réseau. Faut que je te dises quelque chose ; je suis un connard. Je sais même pas pourquoi, je peux peut-être changer… Non, je peux changer. T’es la seule qui compte… la vérité… la vérité c’est que je t’aime.