Top - Citations de films de l'année 2004

- Austin, mais qu’est-ce que tu fais ?
- Ce que j’aurais du faire depuis très longtemps. [il l’embrasse]

Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises.

On dit que nous perdons tous 21 grammes au moment précis de notre mort… Le poids de cinq pièces de monnaie. Le poids d’une barre de chocolat. Le poids d’un colibri. 21 grammes. Est-ce le poids de notre âme ? Est-ce le poids de la vie ?

- Très bien, on va faire l’appel.
[Voix off : nous sommes à l’âge de pierre]
- Pierre ?
- Présent.
- Pierre ?
- Présent.
- Pierre ?
- Présente.
- Pierre ?
- Présente.
- Ah, Pierre ?
- Présent.
- Pierre ? … Pierre… Évidemment encore absent celui là. J’imagine que Pierre n’est pas là non plus ! Comme par hasard, toujours ensemble ces deux là.

Pierre (le blond) : Pour le localiser, il faut le faire parler…
Pierre (le chef) : Tu es pour ou contre l’avortement ?
Pierre (le guérissologue) : Ouais, et toi ?
Pierre (le chef) : C’est difficile comme question ça. Bah, disons que si la femme est enceinte, je suis pour. Par contre si elle ne l’est pas, c’est inutile qu’elle se fasse avorter. Enfin je pense !

Les dieux nous envient parce que nous sommes mortels, parce que chacun de nos instants peut être le dernier et que tout est beaucoup plus beau car nous sommes condamnés.
Tu ne seras jamais plus ravissante qu’à cet instant. Plus jamais nous ne serons seuls ici tous les deux.

J’habite de l’autre côté de la terre, là ou les gens tombent. D’ailleurs toute ma famille est tombée, même moi. Ah non… pas moi.

- Ah donc vôtre chef c’est le chauve ?
- Bah nan c’est moi !

Je peux être entouré d’une mer de gens et quand même me sentir seul.

Certaines blessures sont trop profondes, trop près de l’os, on a beau faire, elles ne s’arrêtent jamais de saigner.

- Pourquoi tu ne m’as pas écrit ? Pourquoi, c’était pas fini pour moi, je t’ai attendue pendant sept longues années. Maintenant c’est trop tard.
- Je t’ai écrit 365 lettres, une par jour pendant un an.
- Tu m’as écrit ?
- Oui. Ce n’était pas fini… et ça ne l’est toujours pas.

J’vois l’intérêt de caresser une joue, j’vois l’intérêt d’bouger les cailloux mais j’vois pas l’intérêt de tuer quelqu’un.

- Je vais te réciter un court poème : « Le ciel ».
- Oh c’est beau.
- Ouais mais je suis pas trop sûr du début.
- Si « le » c’est bien.

Qu’est ce qui guéri le cancer ?
Il semble que la mort imminente, pousse à agir.
Pourquoi faut-il toujours attendre qu’une vie soit en jeu, pour en arriver à ça ?
La connaissance de la mort change tout, à vrai dire, si vous deviez savoir le jour exact, l’heure également de votre mort, cela remettrait totalement en question votre façon de voir les choses. Je le sais. Avez-vous une idée de ce que l’on ressent quand on vous fait patienter, pour vous annoncer que vous allez mourir ? Et voila que le compte à rebours commence. Tout d’un coup, le temps file trop vite pour vous. En une fraction de seconde, tout votre monde s’écroule. Vous ne voyez plus, vous ne sentez plus de la même manière. Vous savourez tout, la moindre chose, un verre d’eau, une marche dans le parc. Le temps file. La plupart des gens veule ignorer le temps qui s’arrêtera enfin. Ironiquement, c’est ce qui les empêche de vivre pleinement leur vie. Et ils boivent bien sur aussi des verres d’eau, mais sans jamais vraiment y goûter. Pour moi, le temps n’est pas flexible. J’ai un cancer. C’est le moment ou j’ai décidé de mettre un terme a ma vie, qui a motivé mon œuvre. Il a même donné un sens. J’étais vraiment déterminé à me suicider… Mais j’ai échoué. Mon corps qui n’était pas assez fort pour rejeter les cellules cancéreuses, a réussi a survivre du plongeon du haut d’une falaise. À mon grand étonnement, j’étais encore en vie. […]
Les gens qui ne profitent pas de la vie ne méritent pas de vivre.

Reculer pour prendre de l’élan, pour pouvoir mieux sauter ; mais à trop reculer on finit par ne plus sauter.

Tu as été la paix dans ma vie de guerrier.

- J’ai des images assez osées de notre nuit qui me reviennent. Entre nous, il faut reconnaître que tu as des fesses sublimes !
- Merci… Hum… Je me trouve avec l’Ambassadeur du Mexique, le Secrétaire Général d’Amnesty International et le Sous-Secrétaire d’État au Commerce et à l’Industrie… Et tu es sur haut-parleur.

- Je peux être très drôle si tu le désires, ou songeur, intelligent, superstitieux, courageux… Et je sais faire des claquettes ! Je peux faire ce que tu veux. T’as qu’à me dire ce que tu veux que je sois pour toi.
- Tu es stupide.
- Ouais je peux l’être aussi.

Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fous l’un de l’autre…

- Sam ? Ok écoute je sais ce que tu penses de moi…
- Que t’es un peureux un faux-jeton…
- Écoute une seconde !
- Non toi écoute moi ! Tu es exactement c’que j’croyais en fait que tu étais ! Et… j’ai jamais tenté de m’faire passer pour une autre j’suis demeurée moi tout le temps… et c’est de moi dont on s’est foutu d’vant tout le monde. J’suis pas là pour t’engueuler, oh non c’est pas du tout l’intention ok ? Parce que je sais c’que c’est que d’être effrayé, oui c’est pas facile d’afficher qui on est. J’avais très peur mais c’est fini maintenant, et en fin de compte je me fiche complètement de ce que les autres pensent de moi parce qu’à présent j’me fais confiance et je sais qu’à l’avenir tout va bien aller. Mais tu vois même si je suis sans famille, et que je suis sans emploi et que j’ai pas un sous pour les études, bah c’est pour toi que j’me sens navrée. Je sais que le gars à qui j’envoyais ces messages est quelques part en toi. Mais je n’ai plus envie d’attendre après lui parce que attendre après toi c’est comme attendre la pluie durant cette sécheresse : inutile et désappointant.