- D’habitude dans ces moments là, y’en a un qui dit « foutons le camp d’ici ». - Ok, foutons l’camp d’ici !… putain de merde, les extra-terrestres envahissent le bahut !
- Observe-bien la pièce magique. On dirait une pièce normale, mais je fais quelques passes secrètes… Hop ! Elle est passée à droite. Mais le tour n’est pas terminé. Une autre passe magique et… elle est dans ma poche. Mais le tour n’est toujours pas terminé. Une autre série de passe et… notre pièce est revenue là où elle était. - Il y a rien de magique. - Comment ça « rien de magique » ? C’est que de la magie. - La pièce n’a pas bougé de votre main gauche. - Tu crois ? - J’ignorais que vous étiez comique.
John tenait a me donner un peu de lui. Le jour ou il a saisit ma main, une partie de son pouvoir est entrée en moi. Il nous a condamné a la vie.
Dans le monde que j’imagine, vous chasserez les wapitis dans les forets humides et rocailleuses entourant les ruines du Rockfeller Center. Vous porterez des vêtements de cuir vous durant toute une vie. Vous grimperez les vignes de Kuzu qui recouvrent le Sears Tower. Vous verrez les minuscules silhouettes égrainant le mais, étalant des lanières de chevreuil sur l’asphalte chaude d’une autoroute abandonnée.
- Felicity Bonnebez. CIA. Bonnebez, c’est mon nom et bonne, vraiment bonne, c’est ma réputation ! - Un peu de tenue ! - Si je peux l’éviter, je préfère !
- Et toi qui es-tu, baby ? - Jorevka, Jorevka Toumbezaski. - Excuse moi ? - Jorevka Toumbezaski. - Et moi je rêve que mes toilettes se changent en or, mais il y a peu de chances que ça arrive !
Tu te crois en 1999, mais en fait on approche de 2199 ; et si je ne peux pas préciser l’année c’est parce que nous l’ignorons tous, et je ne vois pas comment je pourrais te l’expliquer d’avantage. Viens avec moi ! Tu verras par toi même.
- [Patrick entre dans la classe] Qu’est-ce que j’ai manqué ? - [Kat se retourne] Les valeurs patriarcales qui régentent notre éducation. - Ok. [Il part]
Bien… alors voilà… euh… il s’agit de… de d’une… il s’agit d’une histoire… euh, c’est à dire qu’en fait il s’agit plus d’un… concept d’histoire, plus que une histoire à proprement parler, c’est-à-dire que c’est une histoire qui n’est… le concept de l’histoire étant amené à me… à… débouchant sur un récit d’un aspect… euh… non littéraire plus que de garder l’aspect traditionnel donc… du… du récit littéraire classique, c’est par là même que je… le concept de de l’histoire n’est… ne, ne fait… ne garde pas du tout le canon du récit… traditionnel et c’est pour ça, donc… le… ha, ha, ha… bon, vous l’avez tous deviné, en fait il… il s’agit d’une rencontre… euh, c’est à dire, ça pourrait être de l’amour… mais… voyez ? Euh… c’est peut-être de l’amour mais… euh… en tout cas, euh, pas tout de suite. Voilà. Pas tout de suite, parce qu’après là… la situation évolue, évolue drôlement, euh… ça, la situation… elle évolue vraiment de façon… la situation au départ, on se dit donc, ce n’est pas de l’amour, en fait, l’situation va complètement évoluer… hein, eu… parce que l’évolution va évoluer tout au long, vraiment évoluer… non partialement… euh délibérément… et de façon objective… le, le, le… la, la l’évolution… se… se, se, évolue, évolue… alors pourquoi ?… Voilà ! C’est pourquoi qui est… qu’est au centre de… de l’angoisse de tous des personnages, voilà !… Sauf le personnage qui est le vôtre… alors lui, alors, lui c’est plutôt… c’est alors lui c’est pas pourquoi ? Lui, c’est jamais. Jamais ! Euh, par contre, pourquoi est affirmatif, hein ? Pourquoi, euh… la réponse à toutes les questions, c’est pourquoi ! Pourquoi, pourquoi, y a une question qu’est posée, alors très bien, posons la question. Nous avons la réponse, la réponse c’est pourquoi. Voilà ! Jamais, par contre, amène le doute, alors jamais… euuuh, jamais ? Voyez, euh, euuuh… Viendra-t-il ou viendras-t-il pas ? Euh, jamais… le… alors que pourquoi n’a absolument rien à… parce que, c’est leeee… donc, avec, euh… pour-quoi ! Euh… ja-mais… doute euh… concept…
La matrice est universelle, elle est omniprésente. Elle est avec nous ici en ce moment même. Tu la vois chaque fois que tu regardes par la fenêtre, ou lorsque tu allumes la télévision. Tu ressens sa présence quand tu pars au travail, quand tu vas à l’église ou quand tu payes tes factures. Elle est le monde qu’on superpose à ton regard pour t’empêcher de voir la vérité.