La première année, on achète des meubles. La deuxième année, on déplace les meubles. La troisième année, on partage les meubles.
[Mordo lui donne un papier avec une inscription dessus] - Qu’est-ce que c’est ? Mon mantra ? - … Le mot de passe wifi. Nous ne sommes pas des sauvages.
Parfois ce sont les gens que personne n’aurait imaginé qui accomplissent des choses que personne n’avait imaginé.
- J’ai tué ces gars parce-qu’ils étaient immondes. Tout-le-monde est vraiment immonde à l’heure actuelle. Il y a de quoi rendre fou la Terre entière. - D’accord, alors c’est ça, vous êtes fou ! C’est ça, votre défense pour le meurtre de ces trois jeunes hommes ? - Non, c’est que même sous la menace d’une arme, ils continuaient de chanter faux.
Salut Maman, je suis vraiment désolé… J’aurai du décrocher l’autre soir. C’est vrai, si je t’avais eu en direct j’aurai pu te dire où j’allais… Et je serais sûrement pas coincé au fond d’un canal…
Gatsby croyait en la lumière verte, à cet orgasme imminent qui année après année, reflue avant que nous l’ayons atteint. Nous avons échoué cette fois-ci, mais cela ne fait rien : demain nous serons plus rapides, nous étendrons nos bras plus loin.et, un beau matin… C’est ainsi que nous nous débattons, comme des barques à contre courant, sans cesse repoussés vers le passé.
Je n’ai plus rien à perdre… Plus rien ne peux m’atteindre… LE MONDE n’est plus qu’une immense comédie !
- Mais au sens figuré dieu aime la violence, vous comprenez cela n’est-ce pas ? - Non. Non je ne comprends pas. - Pourquoi y en aurait-il autant sinon ? Elle est en nous. Elle vient de nous. Elle est encore plus naturelle pour nous que le simple fait de respirer. Nous déclenchons des guerres. Nous faisons des sacrifices. Nous pillons, nous déchirons la chair de nos frères ? Nous remplissons de cadavres pourrissants d’immenses champs de bataille. Et tout cela pourquoi ? Pour lui montrer que nous avons retenu ses enseignements. Dieu nous a offert les tremblements de terre, les ouragans, les tornades. Il nous a offert toutes ces montagnes qui déversent sur nous des torrents de feu. Tous ces océans qui engloutissent les navires. Il nous a offert la nature, cette meurtrière au sourire fallacieux. Il nous a offert la maladie pour qu’au moment de notre agonie, nous pensions qu’il nous a dotés d’orifices uniquement pour sentir la vie s’en écouler. Il nous a offert le désir, la fureur, la cupidité et un cœur souillé pour que nous puissions répandre la violence en son honneur. Il n’existe pas d’ordre moral aussi pur que cette tempête à laquelle nous venons d’assister. D’ailleurs l’ordre moral n’existe pas. Tout se réduit à cette seule question : ma violence est-elle capable de l’emporter sur la vôtre ?
- Je te hais, Jacob Black. - Tant mieux. La haine est une passion. - Je t’en ficherais de la passion. Et du meurtre, l’ultime crime passionnel.
- Vous avez autre chose à dire à propos du Tesseract ? - Vous auriez dû le laisser au fond de l’océan.
- Max on prend des serviettes ? - J’sais pas tu fais comme tu veux, moi j’en ai pris une. En même temps on va faire du bateau, il y a de l’eau autour.
Vous ne vivez pas dans le monde dans lequel vous croyez vivre. Rassurez-vous, rien n’a changé sinon que, maintenant, vous êtes au courant. La vie continuera comme avant. Il vous suffira de faire semblant de ne pas croire à cela.