- Désolé Angie. - Tu n’as rien à faire dans les douches du personnel. - Je sais, je sais. Situation de crise. - Et bien je dirai que c’était juste un peu gênant. Mais ça va je ne suis pas complexée par mon corps et… - Non c’est moi, qui traverse une crise. - Ah. Et bien… on peut parfois être intimidé par un nouveau corps d’adulte, c’est tout à fait naturel. - Oh putain ça va Angie, je m’en tape de vos seins. Je suis dans la merde. Dans une merde noire. - Bon d’accord. Tu as besoin d’un conseil ? - Oui d’un conseil et aussi de 300£. Sans quoi un mec a prévu de m’arracher les couilles. - Ah bon ? C’est rien. Quand on ne peut pas régler ses dettes, on a intérêt à se prendre en main avant qu’il ne soit trop tard. - Ah oui ? - Oui. Il suffit d’aller voir la personne à qui on doit cet argent et de lui demander calmement un délai de remboursement. - Un délai de remboursement ? Ça fera une burne tout de suite et puis le solde la semaine prochaine. - Tu peux me faire confiance, je suis une adulte et j’ai de l’expérience, je sais ces choses. D’accord ? De quoi s’agit-il, c’est une histoire de téléphone ? - Si vous voulez tout savoir, il s’agit de 100 grammes de beuh hydroponique en sachet. - Du shit ? - Ouais, du shit. - Va à la police ? - Je me ferais coffrer. - Tu peux la rendre ? - Je l’ai perdue dans l’eau. - Tu fais profil bas ? - Il a ma carte d’étudiant. - D’accord. D’accord, je vois. - Je pense que je suis foutu, non ? - Ouais. - [Sarcastique] Merci alors, merci Angie. Je me sens carrément mieux là. - Écoute, laisse-moi un peu de temps, je vais te trouver une… non, désolée.
- [à Michelle] Je vais te tuer sale planche à pain tout juste bonne à te faire enculer par un cheval ! - Wow! Là respect.
Vous croyez vraiment que vous avez les moyens de me convoquer ? Je suis là parce j’veux bien et si vous m’avez fait venir pour rien, j’vous balance 15 jours dans une geôle sans boire ni bouffer et j’me démerde pour que vous chopiez le typhus !
- Alors ? Qu’est ce que tu veux ? - J’voulais vous voir… - C’est fait ! - Et heu… J’suis pas contre un bisou.
- T’es jamais jaloux ? - Si tu baises un baiseur, tu te fais forcément avoir un moment ou un autre, tu vois ? - Et comment tu réagis ? - T’encaisse, gamine. T’encaisse. Tu gardes tout pour toi. - C’est possible ? - Ouais, tu passes pour un con, sinon.
J’m’en branle, j’fais comme j’l’e sens. Ceux qui m’aiment comprendront pourquoi je le fais justement parce qu’ils m’aiment, j’m’en branle.
Impossible Damon, je n’ai pas confiance en toi, tu n’es pas un gentil, tu tues tout le monde, tu es méchant, méchant… Pff c’est trop dure de t’imiter, il faut s’abaisser à un niveau tellement bas !
- Je suis en sécurité avec toi ? - Oui. - Tu n’utiliseras pas ton pouvoir de manipulation sur moi ? - Non. - Je peux te faire confiance ? - … Aller en voiture !
Quand je me suis senti tombé ce soir j’ai eu peur. J’étais même terrifié. C’est à toi que je pensais. À ce moment-là, je me suis juré que si je réussissais à me relever, je viendrais te voir, et je te dirais que j’ai besoin de toi, et que je veux être avec toi, et que rien d’autre n’a d’importance.
Les filles riches volent, les mignonnes mentent, les malines jouent aux imbéciles et les pauvres tâches s’évertuent à vouloir égaler les trois autres.
- Tu surveillais en dernier… - Qu’est-ce que tu racontes ? Tu surveillais en dernier. - Non, tu surveillais en dernier. - Je surveillais peut-être en dernier.