Kaakook

Tag - belle phrase

Les belles phrases, les répliques bien tournées.

La peur d’un nom ne fait qu’accroître la peur de la chose elle-même.

9.37 (261 votes)

J’ai réfléchi à ce que tu m’avais dit l’autre jour, à propos de ma peinture ; j’ai passé la moitié de la nuit à y réfléchir. Et puis j’ai eu un flash. Après je me suis paisiblement endormi, et depuis je n’ai pas pensé à toi. Tu sais ce que j’ai compris ? Tu n’es qu’un gosse. Tu parles sans avoir la moindre idée de ce dont tu parles. Tu n’es jamais sorti de Boston.

Si je te dis de me parler d’art, tu vas me balancer un condensé de tous les livres sur le sujet. Michel-Ange, tu sais plein de trucs sur lui. Sur son œuvre, sur ses choix politiques, sur lui et sur le pape, ses tendances sexuelles, tout le bazar quoi. Mais je parie que ce qu’on respire dans la Chapelle Sixtine, son odeur, tu connais pas. Tu ne peux pas savoir ce que c’est que de lever les yeux sur le magnifique plafond. Tu sais pas.

Si je te dis de me parler des femmes, tu vas m’offrir un topo sur les femmes que tu as le plus aimées, il t’ait peut-être même arrivé de baiser quelques fois, mais tu ne sauras pas me décrire ce que c’est que de se réveiller près d’une femme et de se sentir vraiment heureux.

Tu es un coriace ; si je te faisais parler de la guerre c’est probablement tout Shakespeare que tu me citerais « Une fois de plus sur la brèche, mes amis ! ». Mais tu n’as pas vécu la guerre. Tu n’as jamais tenu contre toi ton meilleur ami. Tu ne l’as pas vu haleter jusqu’au dernier souffle avec un regard qui implore.

Si je te fais parler d’amour, tu vas probablement me dire un sonnet. Mais tu n’as pas connu de femme devant qui tu t’es senti vulnérable. Une femme qui t’aie étalé d’un simple regard. Comme si Dieu avait envoyé un ange sur Terre pour toi. Pour t’arracher aux profondeurs de l’enfer. Et tu ne sais pas ce que c’est d’être son ange à elle. Et de savoir que l’amour que tu as pour elle est éternel. Et survivra à tout. Même au cancer. Et aux nuits passées assis dans une chambre d’hôpital pendant des mois en lui tenant la main, parce que les médecins ont lu dans tes yeux que tu n’avais pas l’intention de te plier aux heures de visite. Tu ignores ce que c’est que de perdre quelqu’un. Parce qu’on ne connaît ça que quand on sait aimer plus qu’on ne s’aime soi-même. Je doute que tu aies déjà osé aimer à ce point.

Quand je te regarde, ce n’est pas un homme intelligent et solide que je vois. Ce que je vois c’est un gosse, culotté, qui meurt de trouille. Mais tu es un génie Will, ça, personne ne le nie. Personne ne pourrait comprendre ce qui est au fond de toi. Mais toi tu présumes que tu sais tout de moi parce que tu as vu une toile que j’ai peinte et ça, ça te permet de disséquer ma vie. Tu es orphelin n’est-ce pas ? Tu crois que je sais quelque chose des difficultés que tu as rencontrées dans la vie, de ce que tu ressens, de ce que tu es, sous prétexte que j’ai lu Oliver Twist ? Est-ce que ça suffit à te résumer ?

Personnellement, j’en ai vraiment rien à foutre de tout ça, parce que je vais te dire, je n’ai rien à apprendre de toi que je n’apprendrai pas dans n’importe quel bouquin. À moins que tu veuilles me parler de toi. De qui tu es. Là ça m’intéresse. Là je suis à toi. Mais c’est pas ce que tu veux faire, hein vieux ? Tu as trop peur de ce que tu pourrais dire. La balle est dans ton camp.

9.36 (381 votes)

Oui je sais ce que c’est d’avoir la sensation de ne pas exister jusqu’à ce qu’il te regarde, qu’il te touche la main, qu’il se moque de toi. Le but c’est que les autres voient que tu es avec lui… tu es à lui…

9.36 (1108 votes)

- Do you have messenger ?
- No, no we don’t…
- You, you don’t ?
- No, we don’t…
- Bah, they don’t !

9.36 (1056 votes)

Dans la nuit qui m’environne,
Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Je loue les Dieux qui me donnent
Une âme, à la fois noble et fière.
Prisonnier de ma situation,
Je ne veux pas me rebeller.
Meurtri par les tribulations,
Je suis debout bien que blessé.
En ce lieu d’opprobres et de pleurs,
Je ne vois qu’horreur et ombres
Les années s’annoncent sombres
Mais je ne connaîtrai pas la peur.
Aussi étroit soit le chemin,
Bien qu’on m’accuse et qu’on me blâme
Je suis le maître de mon destin,
Le capitaine de mon âme.

9.36 (365 votes)

Tu veux qu’j’te raconte le plus beau jour de ma vie ? Chez les Louvteaux.
J’avais pas pu me retenir, j’m’étais pissé dessus, on était coincé dans une pièce depuis des plombes. J’essayais, de sortir de là tu vois, c’est tout. Mais y’avait un p’tit qui m’barrait le chemin. On aurait dit que ça l’amusait tu vois de me couper la route. Alors j’l’ai traité de tête de con et j’lui ai dit de me laisser passer, « tête de con ». Alors là un silence de mort parce que j’l’ai traité de tête de con, et ils se sont tous mis à rire, tous !
J’arrivais pas à savoir si c’était à cause des gros mots, ou parce qu’ils avaient vu que mon short était mouillé, j’ai voulu cacher la tâche avec mes mains, sauf que ça a attiré leur attention dessus et ils étaient tous mort de rire.
Mais y avait Peter, mon frère, il était le plus jeune de tous les chef de meutes, c’est eux qui donnent les ordres, qui gèrent. Alors en bon chef de meute, il s’est levé et là ils l’ont regardé lui, pas moi et ensuite il m’a pris la main et m’a conduis aux toilettes et ensuite il m’a aidé à enlever mon short et il m’a nettoyé, puis il a enlevé le sien et il me l’a mis. Ensuite, il m’a fait un bisou sur la joue, il a pris ma main, et on est sorti des toilettes. Il était en slip lui. Mais non, personne n’a rigolé. Le plus beau jour de ma vie.

9.36 (1127 votes)

J’ai aimé un être de tout mon cœur et de toute mon âme et pour moi c’est plus que suffisant.

9.36 (726 votes)

Je n’aime plus le monde dans lequel je vis ! Et tous les gens autour de moi… et l’inertie de mon existence qui se dérobe sous mes pas, sans que je puisse l’en empêcher… J’ai l’horrible impression d’être dans une pièce pleine de monde et j’ai beau hurler comme une folle, il n’y a personne qui se soucie de moi !

9.35 (758 votes)

Jack : Les amis ! À quoi servent les clés au juste ?
Joshamee Gibbs : Les clés déverrouillent… des trucs ?
Un matelot : Et quoi que cette clé déverrouille, à l’intérieur il y a sûrement un objet de valeur, alors on va chercher à savoir ce que cette clé déverrouille ?!
Jack : Non. Parce que sans la clé, on ne déverrouillera pas ce qu’on a à déverrouiller, alors à quoi servirait-il de trouver d’abord ce qu’il faut qu’on déverrouille, à supposer qu’on le trouve, avant même d’avoir trouvé la clé qui le déverrouille ?
Un matelot : Alors… Il faut trouver la clé !
Jack : Ce que tu dis n’a aucun sens.

9.34 (127 votes)

Je courrais toujours pour aller partout, mais je ne pensais pas pour autant que ça allait me mener quelque part.

9.32 (537 votes)

- Rafe, fais-moi plaisir.
- Quoi ?
- N’inverse pas les lettres sur ma pierre tombale.
- Tu vas pas mourir, tu m’entend ? Regarde moi Danny, tu peux pas mourir, t’as pas le droit, tu sais pourquoi ? Tu vas être papa, Danny. Tu vas avoir un enfant, il fallait pas que je te le dise.
- Nan, c’est toi.

9.32 (448 votes)

- J’ai pas envie de faire d’erreurs.
- Faut pas appartenir à l’espèce humaine alors, deviens canard.

9.32 (1095 votes)

Vous croyez que seuls les vivants sont en mesure de porter un jugement sur vous parce que les morts n’ont aucun emprise sur votre âme ?

9.32 (93 votes)

- Noooon.
- Paradis…
- Ne restons pas là. Ouvre les yeux, regarde-moi. Je suis vivante. Il faut que tu recules.
- Bella. Tu es là.
- Je suis là.
- Bella.
- Oui… Il fallait absolument que tu me vois. Il fallait que tu saches que je suis vivante, que tu n’as pas à te sentir coupable. Je suis prête à vivre sans toi.
- Je n’ai pas fait ça parce que je me sentais coupable. Je ne peux vivre dans un monde où tu n’existes pas.
- Mais tu as dit…
- J’ai menti. Il le fallait. Pourtant tu m’as cru sans hésiter.
- Parce qu’il n’y avait pas de raison pour que tu m’aimes. Je veux dire je… je suis une simple humaine. Je ne suis rien.
- Bella, tu es tout pour moi. Tout ce qui importe.

9.32 (501 votes)

- Tu me fixes ?
- Je te regarde.
- Flippant.
- Non, romantique.

9.32 (764 votes)

J’étais amoureuse de la seule idée d’aimer.

9.32 (197 votes)

C’est le genre de mission où l’on reçoit des médailles. Mais ce sont nos familles qui les reçoivent.

9.31 (439 votes)

Je sais que je ne peux prouver que ce n’est pas un de leurs pièges mais ça m’est égal. Je suis moi. Je m’appelle Valérie. Je ne pense pas que je vivrais encore très longtemps et je voulais raconter ma vie à quelqu’un. Voici la seule autobiographie que j’écrirais. Et Mon dieu ! Je le fait sur du papier toilette !

Je suis née à Nottingham en 1985. Je ne me rappelle pas grand chose de cette époque lointaine mais je n’ai pas oublié la pluie. Ma grand-mère possédait une ferme à total brook et elle avait coutume de dire que Dieu vivait dans la pluie. Après avoir réussi l’école primaire je suis rentrée au collège de jeunes filles. C’est là que j’ai rencontré ma première petit amie. Elle s’appelait Sarah. Ses poignets… Ils étaient magnifiques. Je pensais qu’on s’aimerait pour toujours. Je me souviens de notre professeur nous expliquant que ce n’était qu’une phase de l’adolescence qu’on oublierait. Sarah a oublié, pas moi.

En 2002 je suis tombée amoureuse d’une fille qui s’appelait Christina. C’est cette année là que j’ai tout dit à mes parents. Je n’aurais pas pu si Chris ne m’avait pas tenu la main. Mon père ne m’a même pas regardé. Il m’a ordonner de partir et de ne plus jamais revenir. Ma mère, ne disait rien. Mais je n’avais fait que leur dire la vérité. Était-ce si égoïste ? On peut abandonner son intégrité pour presque rien, mais c’est tout ce que nous possédons réellement, tout ce qui nous reste à la fin ; et dans ce petit espace, nous sommes libres.

J’ai toujours su ce que je voulais faire de ma vie. Et en 2015 j’ai joué dans mon premier film, Les marais salant. ça a été le rôle le plus important de ma vie. Pas pour ma carrière mais parce que c’est là que j’ai rencontré Ruth. Dès notre premier baiser j’ai su que jamais je ne voudrais embrasser d’autres lèvres que les siennes. Nous avons emménagé ensemble dans un petit appartement à Londres. Pour moi, elle faisait pousser des Scarlet Carson dans notre jardinière et notre intérieur embaumait toujours la rose. Ce furent les plus belles années de ma vie.
Mais la guerre ne faisait qu’empirer aux États-Unis et elle finit par toucher Londres. Après ça il n’y eut plus jamais de roses, pour personne. Je me souviens de quelle façon le sens des mots se mit à changer, de quelle façon des mots peu familiers comme « collatéral » et « interprétation » devinrent effrayants ; tandis que d’autres comme « le feu nordique » ou « article d’allégeance » montaient en puissance. Je me rappelle quand « différent » a pris le sens de dangereux. Je ne comprends toujours pas, pourquoi nous détestent-ils à ce point ?
Ils arrêtèrent Ruth alors qu’elle faisait les courses. Je n’ai jamais autant pleuré de ma vie. Ils n’ont pas tardé à venir me chercher.
C’est bizarre de me dire que ma vie finira dans un endroit aussi horrible. Mais pendant trois ans j’aurais eu des roses sans jamais devoir m’excuser.
Je vais mourir ici. Toutes les parties de mon être vont périr ; toutes, sauf une, un détail, un tout petit détail fragile, mais qui est la seule chose dans ce monde qui ait de la valeur. Il ne faut jamais le perdre ou l’abandonner. Il ne faut jamais laisser personne nous le prendre.

J’espère, qui que vous soyez que vous vous échapperez d’ici, j’espère que le monde changera, et que tout s’arrangera. Et ce que j’espère plus que tout, c’est que vous me comprendrez quand je vous dit que même si je ne vous connaît pas, même si je n’ai jamais eu l’occasion de vous rencontrer, de rire avec vous, de pleurer avec vous ou de vous embrasser, je vous aime. De tout mon cœur. Je vous aime.
Valerie

9.31 (442 votes)

La vérité c’est qu’on s’emmerde profondément parce qu’on a plus rien à désirer.

9.31 (366 votes)

La mort faisait partie de la vie… J’aurais tellement aimé que non.

9.31 (368 votes)

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